• Je ne suis pas venue dans ce blog depuis quelque temps, désolée, ce n'est pas l'envie qui m'en a manqué.

    Je parlerai plus tard d'environnement, du monde qui avance clopin-clopant, mais aujourd'hui, je vais parler d'un individu particulièrement malfaisant, dans un climat de rustres; c'était il y a quelques décennies, mais les nuisibles existeront malheureusement toujours.

    Ma mère avait des vignes, mais comme elle était seule et veuve, elle les faisait cultiver par un métayer.

    Pour des raisons obscures, au lieu de se procurer le vin de ses propres vignes, elle allait l'acheter dans une autre ferme, chez un couple de paysans on ne peut plus rustres.

    Pendant une période de primaire, ma mère avait décidé de me faire garder par la femme de cette ferme durant les heures sans école. Mauvais choix : en plus d'être très malhonnête, cette femme était d'une infinie bêtise.

    Lorsque j'avais 9 ans, sa fille, 17 -qui me détestait- :-); c'est vrai que je me moquais un peu d'elle en silence, avait un amoureux, un vague cousin...

    Un jour, alors que la fille venait de rentrer du boulot, elle voulait écrire une lettre à celui-ci, avec l'aide de sa mère, et comme elles séchaient sur la conjugaison d'un verbe, elles avaient emprunté un de mes bouquins scolaires dans mon cartable... J'étais assez vexée, car si elles m'avaient demandé, j'aurais pu leur donner la réponse sans hésiter ! Ces sottes n'imaginaient même pas qu'une petite fille qui n'ouvre pas souvent la bouche pour parler, puisse mieux connaître le français qu'elles...

    Quant au fermier, il ne savait parler qu'aux vaches, un langage qu'elles-même devaient avoir du mal à comprendre. Le bonhomme taciturne qui baissait les yeux à table, et découpait sa pomme avec méthode.

    L'histoire remonte donc à quelques années plus tard; ma mère avait décidé d'acheter le vin chez ces gens. J'avais 13 ans, ma sœur aînée refusant d'y aller, la tâche me revenait.

    La première fois qu'on m'a mise à contribution, je suis allée voir la fermière dans sa cuisine. Elle m'a dit :"le vin, c'est J... qui s'en occupe. Va voir J..., à la cave."

    Un couloir sombre donnait sur les trois marches qui descendaient à la cave... Le rustre a pris la bouteille, a fait quelques pas lourds pour se rendre vers les fûts... Ses gestes étaient lents. Il toucha la cannelle en semblant hésiter, la caressant vaguement... Je pensai "alors, il va le puiser, ce vin, ou non? "

    Il revint vers la cannelle, mais au lieu de puiser le vin, il s'arrêta et baissa la fermeture de son futal et sortit son zizi...!

    Je me suis dit: "il va pisser... là... à la cave ?!" Il ne pissa point. il s'était métamorphosé, il était devenu cramoisi, avec un regard de fou grimaçant, des yeux qui lançaient des éclairs... Il écarta ses genoux comme un crapaud et secoua frénétiquement son machin d'une main, en me faisant signe d'approcher de l'autre. Moi, je reculais en ricanant un peu, l'ironie étant mon arme de défense, mais je sentais que ce rire était "jaune"; je comprenais que c'était un prédateur éventuel, et je n'aurais pas hésité, s'il m'avait approchée, de lui lancer mon pied quelque part !

    Puis il a lâché sa sauce pâle sur le sol... J'avais vu ça, une fois, un mec à l'intérieur d'une voiture arrêtée dans la cambrousse, qui sortait "du lait" de son zizi... J'avais pensé à un genre de tour de magicien, comme quand on sort un lapin de son chapeau... Je ne comprenais toujours pas trop...

    Je n'ai rien rapporté à ma mère; ça me semblait d'ailleurs tellement insolite que je n'y pensais plus... Deux autres fois, elle m'envoya encore chercher du vin...Même topo.

    À la cuisine, sa femme : " Va voir J... à la cave, il te donnera le vin."

    Il recommença : hésitation, cannelle, transformation, branlette, sollicitation refusée, puis après éjaculation, il redevenait blême, indifférent...

    Heureusement, la porte de la cave, qui donnait sur la cour, était grande ouverte, j'aurais pu m'enfuir à toutes jambes.

    Je me posais quand même des questions : sa femme était-elle au courant, ou même complice ? Pourquoi lorsque j'allais chercher du vin, se trouvait-il toujours à la cave, et non auprès de ses vaches ou de ses cochons ? Et enfin, avait-il fait la même chose devant sa propre fille..?

    La dernière fois, j'espérais qu'il soit absent...Non, et il a réitéré son rite dégueulasse, faisant des grands signes avec sa main libre tendue et remuant ses doigts vers l'intérieur : "Approche, vins don' " J'ai reculé en sortant vers la cour... Une petite fille de 5/6 ans que sa femme gardait s'est approchée, intriguée... Le rustre a rentré sa queue dare-dare. Il est redevenu blême, puis a servi le vin sans un mot, comme si de rien n'était...

    Je fulminais sur cette famille d'idiots...J'ai enfourché mon vélo, mais un nuage de plus en plus noir menaçait... Une pluie diluvienne s'est abattue sur moi, si bien que je fus, à un moment, obligée de m'arrêter n'y voyant plus rien... Je n'avais pas d'imper...

    Lorsque je suis rentrée chez moi, plus trempée qu'une soupe, j'ai dit à ma mère que je n'irais plus chercher le vin chez ces gens, qu'elle n'avait qu'à y aller elle-même.

    Des années plus tard, un jour qu'on était réuni, mon copain, moi, ma mère et ma sœur, j'ai osé parler à ma mère de ces épisodes...Mais au lieu de monter sur ses grands chevaux, de s'indigner contre ce malfaisant, elle a eu une réaction lamentable : "tu aurais dû m'en parler..." Non, sa solution n'aurait pas été d'aller trouver les flics, de lui casser la gueule ou plus, une réaction normale de parent; non elle a évoqué un truc ignoble, que de toute façon, elle n'aurait pas fait et cela n'aurait pas marché. .. "De toute façon, lui ai-je dit, sa femme devait bien se douter de quelque chose, ou même, savoir"

    Du coup, ma frangine a avoué qu'elle avait refusé d'aller chercher le vin parce que ce bonhomme faisait exactement la même chose devant elle...Et elle laissait sa petite sœur y aller à sa place...:-((

    Une illustration pour cette petite histoire n'est pas nécessaire !

    Pour conclure, je dois dire que je n'ai jamais bu une goutte de pinard rouge. Je n'aime pas ça !

     

     

     

     


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  • On chie du plastique

    Dans notre joli monde, les raisons de s'indigner étant multiples, je vais commencer par un des sujets qui me tient à cœur... Le plastique.

    On consomme, on surconsomme, on respire, on ingurgite, et même, on chie du plastique*, tant il est présent partout.

    *De brèves études l'ont démontré.

     

    Des résidus immondes submergent nos territoires, nos plages, nos océans, nos océans, impactant la qualité de nos vies.

    Les supermarchés sont envahis de produits d'emballage et suremballages plastique de plus en plus nombreux et complètement inutiles.

    Si on prend des exemples simples, 100% des biscuits industriels -si je ne me trompe-, sont emballés dans des contenants où le plastique est présent soit à l'extérieur, soit à l'intérieur... Personnellement, je n'achète plus du tout de ces biscuits ou gâteaux, je les fabrique moi-même en choisissant les saveurs et avec beaucoup moins de sucres... On a tout à y gagner !

    Même pour le poisson surgelé, une enseigne vend les produits de sa marque à même la boîte carton, les poissons gras ne suintent pas, je privilégie donc cette marque... Dans ce cas précis comme dans beaucoup d'autres, on constate l'inutilité de ces énormes coques plastiques qui nécessitent l'usage de gros ciseaux...

     Rien n'est  apparemment fait pour lutter contre ce fléau, nos politiques se contentent d'imaginer des lois ridicules qui confirment leur immobilisme et leur position en faveur du profit. https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/01/30/chasse-au-plastique-vente-en-vrac-le-parlement-adopte-la-loi-contre-le-gaspillage_6027824_3244.html

    Depuis combien de temps entend-t-on parler de "transition écologique" ?

    De qui de moque-t-on ? Dans les lois proposées pour supprimer des objets inutiles à usage unique, jamais de décret immédiat pour dire "STOP !", on envisage une vague tentative de changement dans 5 ans, 10, 30..! Pauvre monde !https://www.consoglobe.com/assemblee-nationale-vote-interdiction-plastique-a-usage-unique-2040-cg

    Ces modes de vie occidentaux ont tristement envahi et impacté la planète entière. Les pays que l'on disait "en voie de développement" et qui essayaient de vivre de leurs ressources naturelles sont maintenant submergés de déchets industriels. On les a "aidés" en venant les polluer avec cette cette satanée mondialisation...

    Le tri des déchets, obligation morale pratiquée par toute personne qui se respecte, ne fait pas tout; pour ce qui concerne le plastique, c'est un pis-aller pour donner bonne conscience au consommateur... D'aucuns diront : "Je n'ai presque plus de déchets dans ma poubelle ordinaire, tout le plastique finira par se recycler !" Il semble cependant que cette assertion soit loin d'être exacte ! : Lien

    L'entreprise locale de collecte de déchets nous avait envoyé un bulletin : "Ça y est ! Désormais, tous les plastiques pourront aller à la poubelle jaune, vous pouvez jeter les pots de yaourts, même sales..." J'ai appelé une personne de cette entreprise ; elle a été sincère...Non, tous les déchets plastiques ne se recyclent pas totalement. 

    La majorité des gens ne semble pas prête à consommer autrement, privilégier le naturel, ne pas acheter n'importe quoi; On voit du ridicule à tous les rayons; exemple : trois brins de ciboulette, étiquetés "bio"dans un double emballage plastique, et ma foi, pas donnés du tout..! Des blinis dans des coques de plastique, et même de la vinaigrette en bidon..! Il y a là une double faute de goût, mais des gens achètent ça sans le moindre état d'âme..!

    Je n'ai pas parlé de l'industrie vestimentaire synthétique qui est pour moi une abomination. Cela mériterait un autre article.

    Sans prise de conscience à grande échelle, la planète ne s'en sortira pas.

     

    Ces industries pétrochimiques puantes et polluantes continuent à produire, produire, détruire. Et les consommateurs...

     

     

     


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  • Qui veut faire l'homme...

    Chaud, le soleil...

    On va faire cool : une bd récréative.

    Télécharger « bédéduc.PNG »

    On  n'éduque pas les chats, ils s'autoéduquent, ils évoluent positivement, à condition d'appartenir à un milieu favorable; certains humains "dressent" des chiens, quant-à leur propre éducation, le sujet devient beaucoup plus complexe...

     On constate avec effroi qu'un minimum d'éducation et compréhension font défaut à des foules de gens...

    Ainsi, des masses envahissantes de pollueurs, pilleurs, saccageurs de la nature se ruent sur les grands axes routiers et les plages, non sans laisser les traces de leur infamie...

    D'autres ramasseront... "Après moi, le déluge"...


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  • Attaque chimique mondiale

     

    Ceci concerne tout le monde.

    "les criminels ne sont pas seulement ceux qui tiennent une arme à la main en allant tuer des populations innocentes à l’autre bout du monde, non, non Il y a aussi tous ces grands groupes agro-chimiques qui empoisonnent notre planète ; il y a ces hommes politiques qui permettent à ces derniers de prospérer ; il y a ces scientifiques sans conscience"

    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article34310

    La pétition en question, cette fois-ci, est un peu spéciale : en plus des renseignements habituels,  nom, adresse ou adresse mail , on exige les noms et prénoms au complet, la date et le lieu de naissance et le numéro de la pièce d'identité ! Ce qui ne va pas manquer d'en décourager plus d'un !

    "C'est votre gouvernement qui choisit les informations à donner pour pouvoir participer."

    Comme si pour penser contre les géants de l'industrie il fallait montrer patte blanche.. !

    Les pétitions serviraient-elles uniquement à se donner bonne conscience..? Cette pétition va-telle atteindre son objectif ..? Une pétition sans mobilisation ne représente à mon avis que des chiffres sur du papier, approuvée par une minorité consciencieuse. Aucun gouvernement ne prendra vraiment les mesures qui s'imposeraient, leurs alliés industriels défendant bec et ongles leurs intérêts, au mépris de la santé et de la vie.

    Des statistiques de santé classant les maladies dégénérescentes, neurologiques, cancers, par localité et activités existent certainement et devraient être rendues publiques, même si elles ne constituent pas toujours des preuves formelles, d'autres facteurs pouvant en être la cause...

    Il est urgent pour l'humain et la nature de cesser d'utiliser ces pesticides à base de glyphosate : telle marque infâme et ses voisins également.

     

     

     


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  • Pour quelques milliards de plus

     

    Cela dure depuis des lustres...

    Certains se battent pour la possession sans limites qui leur donnera l'illusion de gloire et réussite, tandis que d'autres luttent juste pour leur existence, aspirant à la paix et la tranquillité...

    Le documentaire "pour quelques hectares de plus", assez consternant, illustre bien la cupidité des puissants, qui va jusque la spoliation, le mépris et l'irrespect total envers les autres êtres vivants...

    http://pluzz.francetv.fr/videos/pour_quelques_hectares_de_plus_,149771288.html

    Ce film traite de l'acquisition de dizaines d'hectares ou plus par des entreprises privées et bénéficiant de la complicité de l'État...

    Des multinationales s'accaparent de terrains pour créer de monstrueuses infrastructures au détriment de la nature, et on nous raconte que ce serait "d'intérêt général", donc, pour le bien de tous !

    Mais pour qui ces énormités en béton seraient donc vitales ? Qui les auraient demandées, si elles n'avaient été imposées ?

    Qu'il s'agisse du stade de Lyon ou du projet Europa City, on a misé à fond sur l'industrie du sport.

    Mais qui aime réellement le foot, à part ceux qui le pratiquent ..?

    On a abruti les gens sur canapé dans les chaumières avec des matches à répétition, comme si ce devait être leur occupation première, les faits et gestes, les assertions des politiques et des "peoples", à tel point que les gens en arrivent à en débattre à leur table, comme si le poids de ces sagas malsaines venait étouffer le sens même de leur propre vie.

    "On fait l'idiot pour plaire aux idiots; ensuite, on devient idiot sans s'en apercevoir" (Montherlant)

     

     

     


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